Journée internationale de la lutte pour les droits des femmes : un combat permanent et universel !

En Iran, en Afghanistan, aux États Unis, en Europe, partout dans le monde, jamais la lutte des femmes n’a été autant nécessaire qu’aujourd’hui comme l’a souligné récemment António Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies.  Selon lui l’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde est un objectif de « plus en plus lointain ».

Dans l’Union Européenne une femme sur trois a été victime de violence physique ou sexuelle.  Pour combattre cette violence, le Conseil de l‘Europe a élaboré la Convention d’Istanbul mais 10 ans plus tard l’Union Européenne ne l’a pas encore ratifiée. Le Parlement Européen a récemment demandé aux États-membre qu’ils ratifient la Convention et qu’ils suivent l’avis de la Cour de justice de l’Union Européenne de 2021 qui indique que l’Union Européenne peut ratifier cette convention malgré le fait que certains États-membre s’y opposent. 

Dans la grande Europe, bien que 37 états aient ratifié la Convention, les inégalités et les violences subsistent et impactent chaque aspect de la vie des femmes. Quelques exemples : 

  • Vie active : En moyenne en 2020 dans l’UE, les femmes gagnent 13% de moins que les hommes. Cet écart salarial n’a diminué que de 1 % au cours des huit dernières années. Elles sont également sous-représentées dans les postes importants puisqu’elles ne représentent que 35% des cadres au sein de l’UE en 2021 et la proportion de femmes occupant ce type de poste était supérieure à 50 % dans aucun des États membres.
  • Vie familiale : en 2023, près de la moitié des Européennes subiront au moins une forme de violence domestique au cours de leur vie et, entre 2010 et 2021, au moins 6 593 femmes ont été tuées par un membre masculin de leur famille ou par leur partenaire.
  • Pension retraite : La pension retraite d’une femme est en moyenne 30% inférieur à celle d’un homme en 2018 dans l’Union Européenne.

Enfin à la fin de 2022 et après un long périple, la directive « Woman on Boards » a finalement été adoptée après 10 ans de blocage. Cette directive impose aux entreprises cotées en bourse d’avoir 33% de femmes au conseil d’administration ou 40% de femmes parmi les membres non exécutifs au conseil avant 2026.

Source : Eurostat

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